Sortis de leur sommeil, les dormants ouvrent de nouveaux horizons au mobilier de haute facture, mettent au placard la quincaillerie et changent les paradigmes de conception par une pratique systémique de réemploi.

Mon projet propose un élargissement des possibles usages et représentations de la ressource de seconde main dans le domaine du mobilier. Mon action a comme objectif la maximisation des ressources employées par une minimisation des actions de transformation de la matière. Ma démarche passe par la mise en place d’un répertoire de systèmes d’assemblage démontables et réutilisables lors de créations futures. Cette méthodologie permet aussi d’obtenir des objets facilement réparables, personnalisables et capables de s’adapter à la variabilité des ressources. Ainsi, ces objets sont reproductibles à petite et grande échelle tout en conservant leur singularité. Leur facilité d’assemblage est permise par l’absence d’emploi d’outils. Le dénominateur commun de chaque pièce de la collection est une sangle de cuir venant maintenir l’ensemble en position. Les matières premières employées sont issues notamment de pièces dormantes depuis longtemps dans l'entrepôt de stockage de la Maison Liaigre.